
Ce mois de novembre est un mois particulier pour près d’un demi-million de personnes, auteurs et autrices, des débutants aux plus chevronnés. C’est la première fois cette année que je rejoins cet élan particulier. L’occasion de renouer avec une écriture quotidienne que j’avais abandonnée depuis la fin de l’été.
Au bout de trois jours, j’ai déjà pu terminer le troisième tome que j’avais laissé inachevé. Je me réjouis de commencer le quatrième !
Parallèlement, je m’interroge sur le sens d’une écriture au kilomètre, puisque l’objectif premier du NaNoWriMo est d’écrire, régulièrement, beaucoup! 50 000 mots, c’est l’objectif ultime. L’équivalent d’une centaine de pages. Le premier tome d’Harry Potter, ai-je lu quelque part, ne fait que 75 000 mots.
Alors, peut-on écrire quelque chose de sensé en un mois ? Je n’en suis pas certain. Je suis même certain, dans mon cas, du contraire. Mais, l’écriture presque automatique engendrée par cette course contre la montre a quelque chose de grisant. En réalité, je pense que c’est ce qui me plaît le plus. Après, il y a la correction, la relecture, l’édition, etc. C’est tout autre chose…