Imaginez que vos yeux soient déportés dans un autre corps. Que vous voyez ce que l’autre voit. C’est ce que permet la synchronisation grace aux puces AG implantées derrière l’oreille de chacun des citoyen du monde. Imaginez maintenant que ce n’est pas avec une paire d’yeux que vous percevez le monde, mais avec ceux de plusieurs individus, d’une dizaine – vous percevez alors la scène avec une réelle vision panoptique, l’image mentale du monde s’en trouve transformée, pour autant que votre cerveau soit capable de gérer cette nouvelle perception.

Mais le cerveau humain, tellement flexible est justement capable d’une réelle adaptation. En quelques semaines d’entraînement, les cyber-samouraïs parviennent à voir au travers d’une dizaine de points de vue. Après un mois d’entraînement, les plus talentueux d’entre eux parviennent à maîtriser la vision globale d’une centaine.

C’était ce niveau de compétence que Lee avait atteint dans le chapitre 12 du premier tome, Zhõng. Maîtrisant ainsi une véritable vision panoptique.